Le long du chemin qui menait aux écuries, la colère de Voronwë commença a s'estomper graduellement. Comme si chaque pas qui l'amenais vers l'écurie lui ôtais un degré de colère froide. A la vue des écuries se fit au détours d'un arbre. Le fait d'entendre sa monture l'appeler, lui faisait oublier tout ce qui c'était passé de difficile a faire. Il entra dans les écuries , marcha le longs des box, et son ami secouait la tête et hennissait pour lui indiquer sa présence. Voronwë lui fit signe de la main:
Alors, mon compagnon, on t'a bien traité, tu as reçu un bain?
Non, pas de bain mais une ration d'avoine, et une eau fraiche a profusion. Et le palefrenier pue, mais a un bon coup de brosse.
Voronwë rit.
Le palefrenier qui le croisait le regarda pour tout de bon, et failli s'enccoubler sur une pierre moins enterrées que les autres.
Voronwë rentra dans l'espace du cheval, et le caressa, constatant le bon travail. Il prit la selle et commença a le seller. Puis son mouvement se fit plus lent et son esprit s'assombrit un peut.
Elenwe lui demandait de venir au petit salon pour lui parler. Voronwë sourit et il pensa , et répondit:
Ma chère et belle Elenwe, toi ma flamme qui éclaire mon chemin, je suis bien au calme, moi et ma conscience. Je suis d'accord que cette discutions a été rude. Mais il la lui fallait. Ma bien aimée, aucune crainte ne viendra troubler ton esprit. Soit dans la lumière qui me guide le long de ma route, je vais faire une chevauchée.
En sortant du box, le long du couloir qui les menaient a la sortie, ils croisèrent le palefrenier, que Voronwë stoppa, lui sourit et le félicita pour son travail, puis ceci fait, une fois dehors, le cheval s'impatienta que son cavalier ne soit pas encore sur son dos.
Tout doux, tout doux...
Enfin il arriva a s'installer, et ils partirent tel le vent dans la profondeur de la forêt.