Château d'Amencey, Domaine de Grandellière
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| | L'education des enfants | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: L'education des enfants Mer 3 Mar - 15:50 | |
| Magic25 preparait sa lecon du jour. Il posa sur la table des tablettes de cire, des stylets et des parchemins. Il prépara aussi une liste détaillée des lectures et des lecons pour les jumeaux et pour theo. Il jeta un oeil par la fenetre et vit une escorte devant la porte. La lecon allait devoir attendre. Le professeur arrivait. |
| | | un des Jumeaux
Messages : 34 Date d'inscription : 30/08/2009
| Sujet: Re: L'education des enfants Ven 26 Mar - 10:48 | |
| Grégoire et Williams' arrivèrent tout deux devant la porte de la salle de classe et attendirent que l'on viennent les chercher. ils avaient laissé Théo a Muguette en passant par la cuisine et elle leurs avait donné a tous les trois une cuisse de nonne, comme petit encas... les deux garçons était assit devant la porte et regardaient leurs bout de pieds en train de se balancer, sans rien se dire du tout, ils se demandaient sûrement ce que le précepteur leur ferait par la suite.. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'education des enfants Sam 27 Mar - 20:43 | |
| Sire Ursulin se dirigea vers la salle d'étude. Les deux jumeaux s'impatientaient devant la porte. Il les fit entrer dans la pièce. Les deux monstres courrurent s'asseoir à la table, en face d'un encrier, de plumes et de parchemin. Le précepteur s'installa en face. Il posa différents livres devant lui. Bonjour les enfants. Ma tâche est de vous enseigner la théologie, les langues classiques, et toutes les petites choses de la vie. Je vous donnerais tout à l'heure un questionnaire pour évaluer ce que vous savez déjà, pendant que je travaille avec Théo. Je vais vous parler de la féodalité. C'est le principe de fonctionnement de notre socièté. Il est basé sur un ensemble de devoirs vis-à-vis des personnes supéreurs et inférieures. Le paysan doit respect à son seigneur, et en retour le seigneur assure la protection de ses vassaux. Mais ce n'est pas tout, il y a une myriade de droits et devoirs. Il leur parla de droits de cuissage, de jambage, de fours et moulins banaux, de taxation, de chasse, d'aumones, de cérémonies d'hommage... Cette organisation est valable aussi bien ici, sur le domaine, qu'aux plus hautes sphères de la royauté. L'important est de savoir où est sa place. |
| | | Théo
Messages : 14 Date d'inscription : 24/01/2010
| Sujet: Re: L'education des enfants Sam 27 Mar - 22:26 | |
| Théo arriva la main dans celle de Muguette qui était venue elle même emmener le 3eme fils de Princess a monsieur le précepteur..
elle frappa a la porte et n'attendit pas de réponse avant d'ouvrir la porte discrètement..
elle laissa aller Théo qui avait la tête baissée, et qui se confondait en excuse pour le retard, disant mots pour mots ce que Muguette lui soufflait..
monsieur. scusez moi, mais j'a été malade de manger la tonfiture et les tatine que Muduette elle a ma donné..., je vais ou me mettre..
il se mit sur la pointe des pieds et essaya de se hisser pour regarder ce qu'il y avait sur la grande table.. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'education des enfants Dim 28 Mar - 12:06 | |
| Merci Muguette de l'avoir amené, malgré votre travail. Je vais vous liberez, ma chère. Il se tourna vers les jumeaux. Chut, on se tait. Théo, viens t'asseoir ici, à coté de moi. On va commencer par l'alphabet. Il traca sur une ardoise les lettres. Voici le A a, B b, C c, ... |
| | | Muguette Admin
Messages : 34 Date d'inscription : 20/04/2009 Age : 103 Localisation : dans le château
| Sujet: Re: L'education des enfants Dim 28 Mar - 16:25 | |
| mais je vous prie monsieur je reviendrai plus tard pour voir si personne n'a besoin de quoi que ce soit bien sur.. les mots que l'homme lui avait dit, comme ""Ma chère"" et aussi la façon de dire ""Muguette"" la m'était sans dessus dessous, elle devint rouge pivoine en lui disant en sus avant de s'en aller.. Au revoir cher Sire Ursulin ... | |
| | | un des Jumeaux
Messages : 34 Date d'inscription : 30/08/2009
| Sujet: Re: L'education des enfants Dim 28 Mar - 16:44 | |
| les jumeau gloussaient de rire en voyant Muguette devenir rouge et ils chuchottaient de plus belle pour que leur petit frère n'entende pas.. puis ils se calmèrent et ouvtirent quelques parchemins qui se trouvaient devant eux.. Williams' trouva un qui parlait de cuissage et de droit d'avoir un fief, il n'y comprit rien du tout mais essayait de déchiffrer.. Le droit de cuissage- Spoiler:
ou droit de jambage, est une coutume imaginaire, un droit qui aurait permis à un seigneur d'avoir des relations sexuelles avec la femme d'un vassal ou d'un serf la première nuit de ses noces. Ce « droit » aurait été dérivé du droit de quitage, ayant réellement existé, qui obligeait un serf, devant marier sa fille en dehors du fief de son seigneur, à donner à ce dit seigneur trois sous en échange de son autorisation symbolique du mariage. Ce droit de cuissage, avec le sens que l'on lui donne aujourd'hui, fut évoqué pour la première fois chez le jurisconsulte Jean Papon, qui aurait conféré aux seigneurs, soit le droit de passer une jambe nue dans le lit de la mariée, soit celui de consommer le mariage. Le "droit de cuissage", c’est le pouvoir, prêté aux seigneurs des temps féodaux, de disposer du corps des femmes sous leur juridiction. L’image, qui évoque un concentré d’abus de pouvoir à l’encontre des femmes, s’applique à merveille aux stratégies d’exploitation et de répression des femmes. 5 sources correctes sur les 72 promises !
Lorsqu'il s'abstient de cette sorte de pratique, Delpit accumule les références à des textes traitant des taxes ecclésiastiques et seigneuriales qui s'appliquaient au mariage, textes sans aucun rapport avec le cuissage. Il bluffe, joue sur les mots, suppute, use et abuse de la prétérition (je ne dis rien, mon texte non plus, mais vous comprendrez ce qu'il faut penser...) afin d'impressionner ses lecteurs par le volume des documents qu'il produit. Au bout du compte, tout au bout du raisonnement, ne restent que 5 sources un tant soit peu troublantes sur les... 72 promises. La première est un texte satirique du XIIIe siècle. On ne peut rien en tirer de concret, vu le genre du document, mais la date ne manque pas de surprendre. Se peut-il que, dès cette époque, les gens se soient trompés à ce point? Pour qui est habitué à la pensée critique, la réponse va de soi : naturellement! Les moines avaient tout intérêt à jeter l'opprobre sur les "pratiques" réelles ou supposées des autorités laïques, afin de récupérer un peu de leur audience auprès des populations campagnardes. N'empêche, l'utilisation d'un semblable document jeta le trouble dans l'opinion commune. Il était "d'époque". Aveux et dénombrements
Les quatre autres sources étaient, elles aussi, des documents d'une nature un peu singulière. Il s'agissait "d'aveux et de dénombrements", c'est-à-dire d'énumérations de biens, revenus, charges, droits divers établies par le vassal, dans le cas où un contentieux l'opposait à son suzerain. Mais si leur authenticité ne fait aucun doute, et s'il est impossible de réduire ses occurrences à des originalités locales (elles proviennent de Normandie, de Picardie et du Béarn), leur existence, pas plus que la mention explicite du cuissage qui y est faite, ne prouve strictement rien, à elles seules. - Comment! s'offusqueront certains. Voilà des documents irrécusables, dans lesquels les seigneurs proclament sans embage leur droit à déflorer les femmes de leurs serfs et il y a des historiens qui osent encore douter? En histoire, rien n'est simple, en effet. Pour tirer d'un texte tout ce qu'on peut légitimement en extraire, pas moins mais pas plus, il faut bien connaître le contexte dans lequel il prend naissance. Cette connaissance élémentaire manquait à Delpit et à ses successeurs. En ce qui concerne les aveux et dénombrements, il faut être préalablement averti qu'ils ne signifient rien avant qu'ils aient été validés par une chancellerie ou une chambre des comptes. C'était en effet l'acte de vérification et d'enregistrement qui avait de la valeur, pas le texte préalable envoyé par le seigneur. Ni sa rédaction, ni sa conservation ne suffisent à établir les "droits" qui s'y trouvent mentionnés. On le sait (par d'autres exemples que le cuissage), certains auteurs étaient parfois tentés de forcer la main aux magistrats, en s'inventant des droits imaginaires, qu'ils espéraient voir officialiser, en comptant sur la crédulité de ceux-là. Il pouvait aussi s'agir de menaces, de vantardises diverses, émises dans des buts peu avouables. Le subterfuge était d'autant plus envisageable qu'habituellement la vérification s'occupait surtout d'établir les contacts entre le suzerain et son vassal et non entre le vassal et ses "hommes de corps" : le "coup" était jouable. Dans les cas présentés par Delpit, cette vérification indispensable n'avait pas été effectuée. L'étude du contexte dans lequel ces textes ont été élaborés amène Boureau à les rejeter irrémédiablement. Et nous ne pouvons que le suivre sur ce terrain. Une taxe lors des mariages
Il ne reste donc plus aucune "preuve" à l'appui du cuissage. Il est cependant difficile de remonter le cours d'une rumeur. Les origines s'en laissent d'autant moins circonscrire qu'elles ne viennent pas toutes du même milieu et qu'elles répondent à des motifs différents. Ici, tout semble être parti d'une confusion avec une simple taxe payée dans certaines conditions au seigneur par les paysans, lors du mariage de leur progéniture. Quatre types de dépendances personnelles existaient dans l'ancienne France :
- la taille servile, impôt régulier sur les ressources des dépendants, dont le montant était à discrétion du seigneur.
- la mainmorte, qui interdisait de léguer librement et limitait la transmission aux héritiers directs, avec tout une série de conditions restrictives qui permettaient en de nombreux cas au seigneur d'hériter de son "homme de corps".
- le droit de suite, qui autorisaient le seigneur de poursuivre celui-ci, s'il était en fuite.
- le formariage, enfin, qui interdisait le mariage en-dehors de la seigneurie, interdiction levée selon la bonne volonté du seigneur, moyennant une compensation pécuniaire.
Cette dernière taxe fut parfois appelée "cullage", de cullagium, "collecte". L'homonymie frappante avec une certaine partie de l'anatomie (!) permit sans doute des dérapages. L'usage de la taxe se perdit dès la Renaissance, mais son nom resta imprégné dans la mémoire collective. C'est ce qui entraîna certainement les contresens et les déformations propres à l'oralité, que quelques esprits malveillants ou peu scrupuleux se firent une gloire de propager, en jouant sur l'attrait bien connu du pittoresque grivois.
Il rappelle que l'instauration du sacrement du mariage naît au XIIe siècle et qu'elle s'accompagne d'un principe corollaire développé par l'Eglise, celui du droit égal pour tous à la liberté "d'une vie matrimoniale sans entraves". Or ce principe, devenu sacré, était violé en pratique par les taxes liées à la dépendance personnelle. Dans le cas du mariage, lieu privilégié de l'intimité, l'opposition entre les principes déclamés par l'autorité ecclésiastique et la réalité des impôts féodaux créait un malaise profond dans la population. L'apparition, vers cette époque, du caricatural "droit de cuissage" (qui ne s'appelait pas encore ainsi), qui poussait la contradiction dans ses derniers retranchements, s'expliquerait alors comme un effet d'une réaction populaire et ecclésiastique contre les abus des seigneurs. C'est assez vraisemblable, en effet. Boureau conclut fort pertinemment : "Le droit de cuissage, donc, n'a jamais existé dans la France médiévale. Aucun des arguments, aucun des faits insinués, allégués ou brandis, ne résiste à l'analyse; à chaque fois que l'enquête a pu cerner le contexte précis d'un cas qui ne relevât pas de la falsification ou du contre-sens, elle a repéré un pur effet de discours, ressortissant à l'insinuation tactique, à la dénonciation stratégique ou la hâblerie d'intimidation, sans que ces énonciations unilatérales soient jamais intimées, ni ne produisent la moindre interaction de droit ou de fait. " Ite missa est.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'education des enfants Dim 28 Mar - 16:56 | |
| Le precepteur claqua la regle sur la table. Les trois enfants sursautèrent. On reste calme. Toi, on ne touche pas à mes parchemins. Ce sont les lecons suivantes. Continuez à travailler. Il se retourna vers Théo. Reprennons. R r, S s, ... |
| | | un des Jumeaux
Messages : 34 Date d'inscription : 30/08/2009
| Sujet: Re: L'education des enfants Dim 28 Mar - 17:02 | |
| ensuite Grégoire a son tout pendant que son frère essayait de déchiffrer le parchemain devant lui en prit un et trouva.. Les Redevance Seigneuriales et les impots
- Spoiler:
Le seigneur fait payer cher sa protection, d'abord sous forme de corvées : - curer les fossés, - empierrer les chemins - rentrer du bois, - rentrer du fourrage...
Puis à mesure que l'argent circule mieux, les corvées sont remplacées par les redevances : - la taille (sert à payer la protection du seigneur). Elle apparaît après 1050. C'est un impôt direct. A partir du XIV° siècle, la taille devient un impôt royal. - Les aides (taxes sur le transport des marchandises) - le cens et le champart (forment le loyer de la terre). Pour avoir le droit de s'installer et de vivre sur la terre d'un seigneur, le paysan paie deux sortes de redevances. Le cens qui est fixe et le champart, calculé en fonction de la récolte ; plus celle-ci est bonne, plus le paysan paie cher.
Les banalités : Ces taxes liées au droit de ban que détient le seigneur étaient si fréquentes qu'elles ont donné le mot "banal" dans notre langage d'aujourd'hui. Ces banalités coûtent chers aux paysans qui doivent payer un droit pour utiliser le moulin, le pressoir et le four à pain que le seigneur a fait construire et que lui seul a les moyens d'entretenir.
Les serfs doivent payer des impôts particuliers : - la mainmorte au moment d'un héritage - le formariage pour se marier à l'extérieur de la seigneurie.
Les redevances que doit un paysan à son seigneur sont doubles : foncières et banales. Les redevances foncières sont en quelque sorte le prix de la location des terres cédées aux paysans ; elles sont payables en argent, c'est à proprement parler le cens, ou en nature. Elles comprennent également un certain nombre de journées par an, voire même par semaine, réservées au travail des terres non affermées de la seigneurie. Les redevances banales sont variées : obligation, pour les paysans, d'utiliser, en payant, le moulin banal, le four banal, le pressoir banal ; "corvée", c'est-à-dire réquisition des paysans pour l'entretien du château, des routes, l'abattage des forêts, etc. Et souvent, sous prétexte de se faire aider, le seigneur exige le paiement arbitraire d'une "taille".
Les principales ressources nobiliaires sont les suivantes : - la taille : impôt direct sur les roturiers, - la gabelle : impôt sur le sel, - les fouages : redevance par maison ou par feu, - les taxes sur le fonctionnement du four banal, du moulin, sur le travail du bouilleur de cru, - les droits de passage sur les ponts, - les jours de corvée.
Aucun noble ne pouvant se payer le prix d'une jacquerie, pour que les manants ne soient pas enclins à la révolte face à ces impots, les seigneurs, en accord avec l'Eglise, accordent de nombreux jours fériés où le peuple fête ses saints patrons, la venue du printemps ou la salaison du cochon. Revenus royaux
1179 : 20.178 livres pour 41 prévotés 1180 : 20.000 Livres Tournoi 1185 : 24.607 Livres pour 52 prévotés 1200 : 35.000 Livres Tournoi 1203 : 34.719 pour 62 prévotés 1355 : octroi spécial accordés par les pays du nord et du sud : 5.400.000 livres de subsides pour une armée de 30.000 hommes pour un an. (= 5% des transactions nationales). 1360 : 1.500.000 Ecus 1423 : octroi spécial accordés par les pays du nord et du sud : 1.300.000 livres tournois. 1426 : octroi spécial accordés par les pays du nord et du sud : 1.182.000 livres tournois. 1439 à 1444 : octroi spécial : 2.698.000 livres tournois (oil : 918.000, oc : 1.800.000). Voirie
"Denier de la chaussée" : impot pour l'entretien de la voirie à Troyes dès 1270. "Droit de Chaussage" : impot pour l'entretien de la voirie à Reims.
Impots pour la voirie à Dijon en 1428 :
16 deniers tournois par mine de blé à moudre, 20 sous par queue de vin déchargée dans l'agglomération. 6 deniers par boeuf entrant ou sortant, 3 deniers par vache entrant ou sortant, 2 deniers par porc entrant ou sortant, 1 denier par ovin/caprin entrant ou sortant, et sur les chariots en fonction du nombre de roues et du ferrage.
Impots pour la voirie à Dijon en 1374 :
1 gros tournoi d'argent par an par toise de mur ou jardin de la maison au propriétaire (devant, derrière ou sur les cotés). 1 gros viez d'argent/an au locataire. 1 denier tournoi / roue ferrée. 1 obole tournoi / roue non ferrée. 1 denier tournoi par cheval, jument, mule, mulet, ane, anesse, boeuf, vache, porc ou truie qui entre dans la ville. 1 obole (1/2 denier) pour les autres bêtes à 4 pattes.
Impots pour la voirie à St Omer depuis 1320 :
2 deniers par chariot à 4 roues, 1 denier par charrette à 2 roues, 1 maille par cheval de bat.
Les impots ne taxent pas beaucoup les riches en ville :
0,4% des revenus des riches 1% des revenus des moyennement aisés 0% des revenus des pauvres
Amendes
Pour vendre son vin en dehors des périodes permises : 60 sous d'amende On a une amende si on utilise un four personnel au lieu du four seigneurial. Pour avoir fait du mauvais platre : 5 sous d'amende (2 à une chapelle, 2 au maitre du métier, 1 à celui qui aura mesuré le platre). Si un marchand veut quelquechose de mauvaise qualité, il risque une amende de 5 à 20 sous sous St Louis. Voirie
"Denier de la chaussée" : impot pour l'entretien de la voirie à Troyes dès 1270. "Droit de Chaussage" : impot pour l'entretien de la voirie à Reims.
Impots pour la voirie à Dijon en 1428 :
16 deniers tournois par mine de blé à moudre, 20 sous par queue de vin déchargée dans l'agglomération. 6 deniers par boeuf entrant ou sortant, 3 deniers par vache entrant ou sortant, 2 deniers par porc entrant ou sortant, 1 denier par ovin/caprin entrant ou sortant, et sur les chariots en fonction du nombre de roues et du ferrage.
Impots pour la voirie à Dijon en 1374 :
1 gros tournoi d'argent par an par toise de mur ou jardin de la maison au propriétaire (devant, derrière ou sur les cotés). 1 gros viez d'argent/an au locataire. 1 denier tournoi / roue ferrée. 1 obole tournoi / roue non ferrée. 1 denier tournoi par cheval, jument, mule, mulet, ane, anesse, boeuf, vache, porc ou truie qui entre dans la ville. 1 obole (1/2 denier) pour les autres bêtes à 4 pattes.
Impots pour la voirie à St Omer depuis 1320 :
2 deniers par chariot à 4 roues, 1 denier par charrette à 2 roues, 1 maille par cheval de bat.
Les impots ne taxent pas beaucoup les riches en ville :
0,4% des revenus des riches 1% des revenus des moyennement aisés 0% des revenus des pauvres
Amendes
Pour vendre son vin en dehors des périodes permises : 60 sous d'amende On a une amende si on utilise un four personnel au lieu du four seigneurial. Pour avoir fait du mauvais platre : 5 sous d'amende (2 à une chapelle, 2 au maitre du métier, 1 à celui qui aura mesuré le platre). Si un marchand veut quelquechose de mauvaise qualité, il risque une amende de 5 à 20 sous sous St Louis. A Nantes en 1468, si on jette ses ordures là ou c'est interdit :
prison + 60 sous au chef de famille, prison + 7 sous 6 deniers aux autres.
Taxes
Pour faire du pain : sous St Louis un boulanger paie 43 deniers par an pendant 4 ans. En Septembre 1436, un hotteur paie une taxe de 2 blancs pour entrer dans Paris, une charette de cuves de vignes : 8 blancs, 2 charettes : 16 blancs ; 3 charettes : 8 sous parisis. Vers 1436, les garnisons au alentour de Paris taxent les vignerons de 8 à 10 queues de vin pour la saison. Taxe de pont en Mai 1441 à Paris : une charette pleine paie 6 doubles, un chariot plein paie 12 doubles. La taxe sur la bière rapporte 26400 F en Janvier 1429 à Paris. La taxe sur le vin rapporte 2200 F en Janvier 1429 à Paris.
La douane des ports Carolingiens (Dorestad, ...) taxe de 10% toute marchandise qui y transite (avec des exceptions pour certain).
La location d'un étal à la foire de Reims, coute 6 deniers à partir de 1345 ; rien si l'étal est mobile. En 1411, il coute 2 à 16 sous, à la tête. En 1412, à Reims, un étal de 7 pieds de long paie 12 deniers. Plus de 7 pieds de long paie 2 sous parisis. Si on refuse de payer, l'amende est de 40 sous parisis. L'amende pour un étal non autorisé est de 22 sous 6 deniers en 1428 à Reims. En 1428, à Reims, un étal portatif ne paie pas de taxe ; un étal de cordonier, retingotier, quincailler, de moins de 7 pieds de long, paie 6 deniers parisis ; plus de 7 pieds de long, paie 12 deniers parisis ; un étal de boucher de moins de 7 pieds, paie 12 deniers ; un étal de boucher de plus de 7 pieds de long paie 24 deniers.
Au 12ème siècle, à Cologne, un paysan paie 6 marks à l'intendant et 3 au prieur de la cathédrale comme taxes annuelles.
Au 12ème siècle, sur le domaine de Rommersheim, les taxes annuelles à l'abbaye sont par manse :
1 porc de 20 pfennigs 1 livre de lin 3 poulets 18 oeufs 1/2 chargement de vin en Mai et en Octobre 5 charretées de fumier 5 javelles d'écorce d'arbre 12 charretées de bois du travail au fournil et à la brasserie le transport de 50 planches ou 100 bardeaux à l'abbaye pour le toit de l'église garder les cochons 1 semaine dans la forêt travailler 3 arpents de terre 3 jours par semaine livrer 5 boisseaux de grains de 40 km de distance surveiller la grange entretenir une plate bande du jardin les femmes doivent coudre les culottes Lorsque l'abbé vient en visite, les paysans doivent fournir collectivement 4 boeufs et 1 chariot pour les déplacements.
Taxe sur les juifs par Philippe Auguste : en 1202, elles rapportent 1200 livres en 1217, elles rapportent 7550 livres
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| | | Théo
Messages : 14 Date d'inscription : 24/01/2010
| Sujet: Re: L'education des enfants Dim 28 Mar - 17:10 | |
| Théo sursauta lui aussi et il fit une moue avec l'envie de pleurer.. mais se ravisa de suite.. ces frères ne bronchèrent pas eux et lui devait en faire autant.. il regarda les quelques lettre tracée sur l'ardoise devant lui et répéta.. Aa, Bb, ke,De Ee, puis a la suite il reprit aussi zé, Hh, Ii,zi,Kk,puis il termina par Rr,Ss. ces petites jambes se balencèrent au rythme des lettres.. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'education des enfants Dim 28 Mar - 17:33 | |
| C'est presque ça, Theo. Tu as assez travaillé aujourd'hui, mon petit. On continura demain. Je te libère.
Le bambin regarda l'ardoise, puis ses frères et finalement détala. Le précepteur se tourna vers les jumeaux.
Posez vos feuilles là. Je vais vous lire un texte.
Voyant un agneau qui buvait à la rivière, le loup ne voulut pas le dévorer sans quelque bonne raison : quoiqu’il fût lui-même en amont, il accusa l’agneau de troubler son eau et de l’empêcher de boire. L’agneau se défendit : « Je bois du bout des lèvres et d’ailleurs, comment troublerai-je l’eau qui coule en amont de moi ? » Privé de son prétexte, le loup répliqua : «- Oui, mais l’an dernier tu as insulté mon père. - Je n’étais pas né alors », dit l’agneau. A quoi le loup répondit : « Tu peux te défendre autant que tu veux, je ne t’en croquerai pas moins. » Quand on est résolu à te nuire, en vain cherches-tu à te défendre.
Esope
Qu'en pensez-vous ? Que ce texte vous inspire-t-il ? |
| | | un des Jumeaux
Messages : 34 Date d'inscription : 30/08/2009
| Sujet: Re: L'education des enfants Dim 28 Mar - 20:22 | |
| Williams' qui n'avait rien comprit au parchemin qu'il avait lu en large, le laissa tomber sur la table et écouta le précepteur juste après avoir vu son petit frère partir en courant de la pièce.. puis il réfléchit et dit en réponse a la demande de leur professeur.. moi je pense que la brebis devrait s'en aller car comme disait grand mère des fois plus tu envenime les choses et plus ceux qui te veulent du mal s'amuse a te faire du mal..puis il fut coupé par Grégoire qui avec un regard méchant dit.. ben moi déjà s i je suis la brebis je lui dit qu'il ne perd rien pour attendre et que si je vais chercher de l'aide il en reste pas lourd du Loup.. car la meilleur défense c'est l'attaque, et moi je préfère lui fiche un coup dans le nez que de discuter. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'education des enfants Jeu 8 Avr - 15:23 | |
| Il fit les gros yeux à Gregoire. Je ne te demande pas ce que tu aurais fait, mais ce que tu en tire. La première morale de cette fable est que si un individu veux faire le mal, aucune excuse ne pourra le détourner de cette voie. D'ailleurs, il vous faudra être attentif, mes enfants, le mal est un chemin aisé à emprunter, aussi bien par mégarde que par volonté. Il vous faudra sans cesse redoubler d'efforts pour rester dans la voie hardue du bien. Ce texte est une fable, id est un court texte, en prose ou en vers, qui apporte un enseignement par la métaphore le plus souvent. Les personnages sont des symboles. Le loup représente souvent le mal, la méchanceté. L'agneau, la candeur, la pureté. Le mouton, à l'inverse, représente la bétise, l'absence d'intelligence. et ainsi de suite. Je vous en relirai d'autres prochainement. La classe est finie. |
| | | un des Jumeaux
Messages : 34 Date d'inscription : 30/08/2009
| Sujet: Re: L'education des enfants Ven 9 Avr - 15:03 | |
| d'accord dirent les deux frère qui étaient bien heureux d'aller enfin s'amuser au dehors et aussi de retrouver leur mère. ils se levèrent et dirent au revoir a leur précepteur. Au revoir monsieur et je pense a Demain, dit Grégoire.. quand a Williams' il fit un signe de la tête sans rien dire il était en train de réfléchir encore a ce que monsieur Ursulin venait de dire.. | |
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| Sujet: Re: L'education des enfants | |
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| | | | L'education des enfants | |
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